Sarlat, prochaine destination pour vos vacances en famille

Sarlat fascine de nombreux visiteurs qui viennent des quatre coins de la France mais aussi de l’étranger. En effet, la renommée de la capitale du Périgord, qui repose essentiellement sur la richesse de son patrimoine, est mondiale. La Livre Guinness des records parle d’ailleurs de « la plus forte densité en monuments historiques » ; on retrouve une description similaire sur le site Vpah-nouvelle-aquitaine.org, qui recense les « villes et pays d’art » en Nouvelle-Aquitaine. La réputation grandissante de Sarlat est surtout le fruit de plusieurs décennies d’efforts pour la connaissance, la conservation et la valorisation du patrimoine architectural. Plongée au cœur de la première destination du département de la Dordogne.

Pourquoi il est plus intéressant d’opter pour une visite guidée

Le parcours d’une visite n’est jamais aléatoire. En effet, le guide conférencier conduit les visiteurs vers les monuments et les sites emblématiques, les incontournables de la ville. On pense entre autres à la place de la Liberté, avec les terrasses de café alentour, l’hôtel de ville ou encore le marché couvert qui anime le quartier chaque mercredi et samedi ; la cathédrale Saint-Sacerdos, le manoir de Gisson et son Cabinet de Curiosités ou encore le château de La Boétie figurent également parmi les monuments incontournables dans la cité médiévale. En clair, la visite guidée est un moyen pratique de découvrir ou mieux connaître un certain nombre de trésors architecturaux, sans pour autant y passer la journée.

Par ailleurs, même si le simple fait d’arpenter les ruelles pittoresques du noyau historique permet de s’imprégner de la culture et de l’Histoire de la ville, l’immersion est d’autant plus intéressante et savoureuse en compagnie d’un guide conférencier. L’occasion est parfaite pour « mettre à niveau » sa connaissance des événements majeurs ou des personnalités qui ont marqué la destinée de la cité, depuis le Moyen-âge à l’époque classique, en passant par la Renaissance. Qui plus est, la visite est ponctuée de narration d’anecdotes sur des personnages influents, des édifices ou des événements en particulier : l’ordination à Sarlat de François Fénelon, la construction de la cathédrale Saint-Sacerdos…

Enfin, visiter Sarlat accompagné d’un guide professionnel fait partie des moyens qui permettent de réduire le coût du séjour, étant entend qu’il est possible de visiter plusieurs sites majeurs en une heure ou deux, et à pied. En cela, la visite guidée est comparable à d’autres options économique, comme le fait d’acheter des produits du terroir directement sur les étals du marché de la place de la Liberté, de réserver un hôtel demi-pension Sarlat, entre autres.

Les visites guidées nocturnes : une particularité sarladaise

Pour la petite histoire, l’entrée en vigueur en 1964 de la loi Malraux a apporté une protection juridique forte pour les monuments historiques de Sarlat, en particulier ceux qui sont situé dans le secteur sauvegardé du cœur historique de la ville. C’est essentiellement dans le cadre de cette loi que des moyens sont mis en œuvre pour concrétiser le plan de sauvegarde du patrimoine architectural. Les projets les plus récents débouchent notamment sur la restauration des immeubles et des espaces publics.

La réhabilitation des espaces publics concerne le pavement, les réseaux mais surtout l’éclairage. Les ruelles étroites et tortueuses du cœur historiques, désormais éclairées au gaz, affichent un paysage urbain envoûtant et original. Les visites nocturnes commencent pour la plupart à 22 heures. Elles permettent de sillonner les méandres des quartiers de la vieille ville, tout en écoutant les anecdotes savoureuses du guide conférencier.

Label « ville d’art et d’Histoire » : une consécration

Il ne suffit pas d’avoir un grand nombre de monuments historiques pour prétendre à ce label : il faut aussi et surtout « un réel engagement politique [ayant pour but de] faire de la culture, de l’architecture et du patrimoine un projet local de développement », peut-on notamment lire sur le site du ministère de la culture, Culture.gouv.fr. La collectivité concernée doit surtout « assurer la connaissance, la conservation, la protection et la valorisation du paysage, de l’architecture et du patrimoine », indique le site gouvernemental.

Dans la pratique, les efforts de Sarlat en matière de conservation et de valorisation commencent dès les années 1950. Les premiers travaux de réhabilitation concernent alors « la partie la plus peuplée et la plus dense en monuments historiques », indique le site Vpah-nouvelle-aquitaine.org, qui recense les « villes d’art et d’Histoire » dans en Nouvelle-Aquitaine, soit un périmètre de 1.75 hectare. La restauration des monuments qui forment ce « premier îlot opérationnel » se poursuivent jusque dans les années 1970.

La campagne de sauvegarde est relancée à partir des années 1990. Par la suite, de nouveaux projets voient le jour, consistant désormais à réhabiliter les espaces publics et les immeubles. Cette fois, les efforts « [s’étendent] à la rue principale et aux entrées de la vieille ville, suscitant un renouveau et une véritable redynamisation du centre historique et du commerce dans ce périmètre », indique le site du réseau des « villes et pays d’art et d’Histoire » en Nouvelle-Aquitaine. 

Les villages médiévaux alentour

De nombreux lieux d’intérêt sont à découvrir dans les environs de Sarlat, comme le gouffre de Padirac ou les grottes de Lascaux, mais aussi les châteaux des Milandes – la demeure est historiquement liée à la destinée de Joséphine Baker, qui y séjourna au début de l’Occupation allemande, avant d’user de son charme et surtout de sa popularité pour soutirer des informations auprès de diplomates et militaires, pour les transmettre aux « hommes » du générale de Gaulle –, de Puymartin, de Castelnaud ou de Campagnac-l’Evêque… Les visiteurs s’entichent aussi particulièrement d’Autoire, de Carennac, de Collonges-la-Rouge, de Curemonte ou de Loubressac, des cités médiévales de la vallée de Dordogne, qui font partie des « plus beaux détours de France ».